La Maison Hannon contribue à la rénovation de l'album Rousseau avec des dessins de James Ensor
L'année 2024 marque le 75e anniversaire de la mort de James Ensor, l'artiste symboliste belge. Cette année spéciale a donc été déclarée "Année Ensor", avec diverses activités et expositions dans toute la Belgique. La Maison Hannon participe à sa manière à cette commémoration !
Lors du week-end anniversaire, l'intégralité des recettes sera reversée au crowdfunding de KBR et MRBAB, destiné à la restauration de l'album de dessins d’Ensor rassemblés par Mariette Hannon-Rousseau. Le musée souhaite ainsi marquer son soutien au patrimoine et affirmer sa solidarité vis-à-vis de projets culturels portés par d’autres acteurs. Ce choix s'est naturellement imposé, compte tenu des liens étroits que Mariette Hannon-Rousseau, sœur d'Édouard Hannon, entretenait avec l'artiste symboliste. Le couple Hannon possédait d’ailleurs des œuvres de James Ensor à présent exposées au Musée des Arts Décoratifs de Paris. Mieux, dans une lettre de l’artiste à Edouard Hannon, le peintre ostendais confie avoir perdu le goût de la peinture, pour se consacrer à la gravure.
« Ensor et la famille Rousseau, c’est une histoire aussi intrigante que passionnante. La maison familiale des Rousseau à Ixelles était littéralement la deuxième maison d’Ensor. C’est Théo Hannon, artiste peintre lui aussi, qui introduit Ensor auprès de sa famille : sa sœur Mariette Hannon, mariée à Ernest Rousseau, qui était à l’origine le tuteur de la famille après le décès du père Hannon. C’est le début d’une longue amitié. Mais les Rousseau ne sont pas que les amis d’Ensor, ils sont aussi ses mécènes. Mariette devient même sa « responsable logistique ». Elle l’approvisionne en fournitures artistiques et elle est l’intermédiaire entre Ensor et les imprimeurs bruxellois.
La solide amitié entre Ensor et la famille Rousseau est documentée de manière vibrante dans des dizaines de lettres, dont une grande partie ont été compilées par Mariette dans un album. Les lettres qu’Ensor échange avec elle montre une facette plus vulnérable de l’artiste. On y distingue un côté sensible et son affection pour Mariette et sa famille.»
Source : KBR.
